Les écrans Sony Bravia professionnels au cœur de puissantes applications de communication

La gamme des écrans professionnels Bravia de Sony est régulièrement renouvelée. Les deux tiers de la gamme sont proposés dorénavant avec une résolution UHD/4K. D’autres améliorations sont moins visibles et concernent la montée en puissance du processeur interne et l’ouverture vers de multiples protocoles d’échange de contenus. Sony complète ses produits avec des solutions logicielles destinées à la supervision des écrans, à l’affichage dynamique et à la mise en place de « learning labs ».
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De nombreux constructeurs d’écrans LCD professionnels ont choisi de décliner leurs produits dans de multiples gammes, adaptées chacune à un marché ou à un usage spécifique : affichage dynamique, écrans d’information, salles de réunion, bornes interactives, formation…

Cela conduit à des catalogues interminables dans lesquels le client peine à naviguer pour trouver le produit adapté à ses besoins. Sony, pour sa gamme Bravia professionnelle, fait un choix alternatif en réduisant le nombre de modèles inscrits à son catalogue. Philippe Remion, sales manager France Corporate & Education Solutions Business chez Sony, explique : « Au lieu de multiplier les modèles d’écrans avec des fonctionnalités spécifiques, nous préférons proposer des outils polyvalents de diffusion. Nous les complétons avec des applications et des logiciels pour offrir aux clients une architecture complète de communication prête à exploiter toutes les ressources de nos produits. » 


 

Un puissant processeur interne ouvert à de multiples protocoles

Dans ce but Sony a choisi d’associer aux spécifications habituelles des écrans d’affichage, un puissant processeur interne (ou SOC – System On Chip) qui tourne sous Android, à l’instar de sa gamme de téléviseurs grand public. Cela offre en base des fonctions inédites et élimine l’installation d’un player externe ou d’accessoires de communication pour toutes les applications de diffusion fonctionnant en réseau. Ainsi toute la gamme Bravia professionnelle est équipée d’une interface réseau IP et dispose en base d’un navigateur web compatible HTML5, d’un player intégré reconnaissant une multitude de formats et d’un module de réception IPTV. Il communique également aux différentes sources de contenu via les protocoles Miracast et DLNA, et dispose d’un module de réception Google Cast. L’écran est pilotable directement par les automates Crestron, AMX et Control 4.

Sony ajoute à ses écrans professionnels des fonctionnalités destinées à en faciliter l’exploitation, comme un détecteur de présence ou un écran d’accueil affichant par exemple un message de bienvenue, des consignes d’utilisation de la salle ou son planning d’occupation. Le contenu de ce message est géré depuis l’application Teos Manage (voir ci-après) et s’affiche automatiquement dès que la source externe est débranchée à la fin d’une réunion. Face à la déferlante des passerelles de présentation sans fil, Sony a choisi d’intégrer un module de réception wi-fi direct dans l’électronique de ses écrans. Lors du salon ISE 2018, le constructeur a dévoilé Teos Connect, un « bouton » USB à raccorder à son ordinateur portable. Le contenu de son écran sera affiché immédiatement en mode miroir sur l’écran Bravia sans brancher ni câble, ni passerelle de réception.

 

Une gamme complète d’écrans avec une vingtaine de modèles


La gamme des moniteurs Bravia professionnels est composée d’une vingtaine de modèles. Ils sont proposés dans différentes tailles d’écran, à la fois avec des dalles LCD ou en technologie Oled. Les deux tiers de la gamme affichent des images à la résolution UHD et 4K avec des dalles natives UHD. Tous les modèles sont équipés de quatre entrées HDMI, de trois ports USB. Selon le mode d’utilisation, les appareils sont prévus soit pour un fonctionnement de 18 heures par jour, avec une taille variant de 43 à 100 pouces et un niveau de luminance de 440 cd/m2, ou bien, pour les applications les plus critiques, un usage de 24 heures/24 avec des tailles
de 49 à 75 pouces, et dans ce cas une luminance portée à 560 cd/m2. Le modèle de 100 pouces offre, quant à lui, une puissance de
2 000 cd/m2 et un mode d’affichage HDR. Trois modèles 4K Oled sont également proposés en 55, 65 ou 77 pouces.

 

Des cadres tactiles en option

Pour offrir une navigation interactive dans les contenus, Sony propose en option des cadres tactiles à monter sur ces divers modèles d’écrans. Le constructeur préfère proposer cette fonction en option plutôt que de développer une gamme spécifique. Ce cadre vient se superposer à la dalle de l’écran pour les modèles HD ou 4K de 40 à 85 pouces. Il est constitué d’un verre antireflet pour offrir une visibilité optimale, quelles que soient les conditions lumineuses du lieu, avec une épaisseur de 4 mm jusqu’aux diagonales de 49 pouces et de 6 mm au-delà. Il fonctionne avec une détection de type infrarouge et offre jusqu’à 10 points de contact, un temps de réponse de huit milli secondes et une précision de deux millimètres. Le cadre se raccorde sur le port USB de l’écran et est reconnu par le protocole HID. Il fonctionne directement avec le player HTML5 intégré et est compatible avec le système d’affichage dynamique TDM (voir ci-après).

Pour l’implantation de ses écrans dans des ambiances très lumineuses, Sony propose aussi en accessoires des cadres antireflets pour toute sa gamme.

Mais la grande force de la gamme des écrans Bravia réside dans les applicatifs et logiciels que Sony a conçus pour accompagner ses moniteurs. Philippe Remion poursuit : « Sony ne souhaite pas se limiter à la vente de matériels indépendants et laisser le client se débrouiller tout seul pour les assembler dans une chaîne de communication. Nous associons nos produits à des solutions logicielles performantes et adaptées à nos équipements, de manière à construire un ensemble cohérent de diffusion et de communication dans les entreprises. » Ainsi la gamme des écrans Bravia est complétée
par Teos Manage, un logiciel de contrôle et de supervision de diffusion de contenus sur les écrans Bravia, TDM un système complet d’affichage dynamique et enfin Vision Exchange, une architecture logicielle associée à une unité centrale destinée à déployer un learning lab dans les lycées et les universités. 


 

Le logiciel de diffusion et de supervision Teos Manage

La première fonction de Teos Manage est de simplifier l’exploitation d’un parc d’écrans répartis au sein d’une entreprise, grâce à une série de tableaux de bord a chant leur état et les éventuelles alarmes. Il gère de manière dynamique l’affichage des contenus sur les écrans avec une planification horaire et la création de groupes de diffusion. Il récupère directement les contenus de Facebook, Instagram, Twitter ou YouTube, ainsi que les flux RSS. Il fonctionne également en lien avec les logiciels de gestion d’agendas Office 365, Microsoft Exchange et Google Calendar pour afficher le planning d’occupation des salles de réunion sur les écrans installés dans les espaces d’accueil et les lieux de circulation. Pour afficher ces informations à l’entrée de chaque salle, Sony complète sa gamme d’écrans Bravia avec TeosBook, une tablette tactile de 10 pouces de diagonale.

Teos Manage sert aussi à créer et gérer les pages d’accueil des écrans installés dans les salles de réunion avec un message de bienvenue ou des consignes pour l’utilisation des équipements de la salle. Il gère aussi les horaires de diffusion et l’enchaînement de contenus pour offrir un service d’affichage dynamique. Ses fonctionnalités ne sont pas aussi sophistiquées que celles d’un véritable système d’affichage dynamique spécialisé. Pour des projets d’affichage dynamique
plus ambitieux, Sony poursuit la commercialisation de TDM, un logiciel d’affichage dynamique complet fonctionnant avec un mode d’affichage multifenêtre, une gestion fine des contenus et un séquencement des actions. TDM est commercialisé sous forme de licences pour un, trois ou cinq ans, pour un affichage sur des écrans Sony et des versions ouvertes vers d’autres types d’affichage.

Teos Manage dialogue de manière complète avec les vidéoprojecteurs de la marque 
et transmet les contenus vers des écrans d’autres constructeurs munis d’une interface réseau en IP. Le logiciel s’installe au choix sur un ordinateur dédié à la gestion des écrans, ou bien sur un serveur ou dans le cloud. Les licences d’utilisation sont réparties entre un usage simple de management, la gestion de salles de réunion et une troisième pour l’affichage dynamique. 


 

Vision Exchange, le « learning lab » de Sony

Avec Vision Exchange, Sony vise le marché de l’éducation et de la formation. En associant ses écrans LCD avec une architecture de distribution et d’échanges de contenus multimédias, le constructeur souhaite accompagner le développement des « learning labs », nouveau modèle d’organisation des salles de cours qui a été popularisé par le M.I.T. (voir le dossier consacré aux universités dans le Sonovisionn° 8 et disponible en ligne ici : Les nouveaux outils audiovisuels des universités (partie 1) –  Les nouveaux outils audiovisuels des universités : de l’amphithéâtre au « Learning Lab » (partie 2)   et Les nouveaux outils audiovisuels des universités : enregistrer les cours (partie 3) – Les nouveaux outils audiovisuels des universités : les services de VOD (partie 4) ).

L’architecture du système est modulaire en fonction des usages pédagogiques et des modes d’enseignement. Le premier niveau correspond à l’organisation classique d’une salle de cours avec un grand écran LCD ou un vidéoprojecteur. L’unité centrale du système Sony PEQ-130 joue le rôle d’un sélecteur de sources (jusqu’à quatre entrées HDMI) et sa sortie fonctionne en mode multifenêtre avec en grande image la source sélectionnée et
en vignette les autres sources raccordées. Si elle est connectée à un réseau local et à une borne wi-fi, elle accepte les sources mobiles qu’elle affiche en mode miroir, à l’instar des passerelles de diffusion sans fil. Comme ces dernières, elle offre un outil d’annotation, un mode tableau et la gestion des contenus. Deux écrans tactiles peuvent être raccordés simultanément sur les ports USB de l’unité centrale, de manière à constituer un système interactif de diffusion. Pour l’instant le système ne fonctionne qu’avec des ordinateurs tournant sous Windows, mais Sony annonce que prochainement le Vision Exchange sera compatible avec les Macintosh, iOS et Android.

Pour offrir des fonctions d’apprentissage et de travail en mode collaboratif, le système de base est complété par des groupes de travail, les « pods », qui accueillent les étudiants en petits groupes de quatre à huit participants autour d’une table. Chaque pod est équipé d’un écran Sony Bravia, associé à un mini PC tournant sous Windows avec une application dédiée et raccordé au réseau local de la salle. Chaque étudiant connecte son ordinateur ou son terminal mobile en wi-fi sur le mini PC
et en partage son contenu sur le grand écran LCD pour travailler avec ses camarades. L’affichage sur l’écran LCD fonctionne selon un mode similaire à celui du professeur, mais avec une sortie HDMI unique.
L’option logicielle « Active Learning » permet de gérer la communication et l’échange de contenus entre les mini PC des « pods » et l’unité centrale du professeur. Celui-ci peut envoyer sur l’écran des pods les contenus qu’il affiche sur le ou les écrans centraux de la salle, et à l’inverse récupérer le contenu diffusé sur l’un des pods pour le renvoyer vers les autres ou bien sur les écrans de l’unité centrale, afin d’établir des échanges entre les divers groupes de travail. Le nombre de flux transmis et affichés simultanément est limité par les capacités de l’unité centrale et du réseau. Sony détaille dans son manuel d’utilisation leurs modes de calcul en fonction de l’OS de la source, du type de contenu, statique ou animé et du niveau de qualité requis.

Pour assurer une diffusion à distance vers d’autres salles de cours, Sony propose en option l’encodage streaming du contenu affiché sur le poste du professeur. Ce flux peut être enregistré pour une rediffusion ultérieure ou une consultation à distance. Une seconde option autorise le raccordement d’une caméra sur l’une des entrées HDMI de l’unité centrale pour communiquer en visioconférence (mode H.323 ou SIP).

Le professeur gère l’ensemble du système avec soit un clavier/souris branché en USB sur l’unité centrale, via une télécommande sans fil, un navigateur web ou une application sur tablette ou smartphone.

 

* Article paru pour la première fois dans Sonovision #10, p.74/76Abonnez-vous à Sonovision pour accéder à nos articles dans leur totalité dès la sortie du magazine.


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