Make The Cut !, un concours de clips vidéo pour célébrer les 25 ans d’Adobe Premiere Pro

Pour fêter les 25 ans de son logiciel Premiere Pro, « le meilleur allié de grands cinéastes », Adobe organise un concours à destination des virtuoses de la création de clips vidéo. Intitulé Make The Cut !, celui-ci propose aux passionnés de vidéo et de musique de créer leur votre propre version du clip de « Believer », le tout dernier single du groupe Imagine Dragons, et tenter de remporter 25 000 dollars ! Date limite d’envoi des montages : le 8 avril.
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Initiative inédite, le groupe de rock alternatif américain propose en effet à ses fans un libre accès à sa licence artistique et le métrage non coupé d’un éminent réalisateur de vidéos musicales, laissant ainsi toute latitude pour signer le montage de sa propre version du clip musical grâce à Premiere Pro CC. Les participants sont invités à télécharger des séquences de clip brutes et à utiliser le logiciel Adobe pour créer leur montage.

Les projets soumis dans le cadre de « Make the Cut » seront évalués par un jury de personnalités qui désignera le grand lauréat, lequel recevra la somme de 25 000 dollars. Ce jury se compose des membres du groupe Imagine Dragons, du monteur oscarisé Angus Wall (Fight Club) et de Vinnie Hobbs, spécialiste du montage de vidéos musicales qui travaille avec Kendrick Lamar et Kanye West.

Adobe décernera également des récompenses d’une valeur de 1 000 dollars chacune, ainsi qu’un abonnement d’un an à Creative Cloud dans les quatre catégories suivantes : « Coup de cœur », « Le plus inattendu », « Meilleur espoir » et « Meilleur format court ». Enfin, un prix « spécial bonus » de 2 500 dollars, un abonnement d’un an à Creative Cloud et 25 crédits Adobe Stock seront attribués au candidat qui aura le mieux utilisé les éléments Adobe Stock fournis.

Lancé en 1991, Adobe Premiere a participé à la révolution digitale qui allait transformer l’univers de la production cinématographique, télévisuelle et vidéo et qui se poursuit encore aujourd’hui. À la différence des systèmes de montage vidéo classiques composés d’équipements matériels onéreux, ce logiciel fonctionne sur un ordinateur à un coût abordable.

Devenu un produit de référence, Premiere Pro a été adopté par de nombreux cinéastes tels David Fincher, Joel et Ethan Coen, Tim Miller, David Lowery ; des réalisateurs indépendants tels que Kyle Patrick Alvarez, Jack Price et Jennifer Phang ; des « youtubeurs » de nouvelle génération comme RocketJump, Karen Kavett, Ryan Connolly, Devin Graham (alias Supertramp) et Gunnarolla, et une nouvelle vague de créatifs comme Sarah Diestchy et Kayla Briet.

L’utilisateur du logiciel a la possibilité de positionner différents éléments dans sa fenêtre de montage, mais aussi d’ajouter des effets, des transitions et une bande sonore. Tout cela semble très banal au vu des critères actuels, mais Premiere a indiscutablement ouvert de nouvelles perspectives à tous ceux qui entendaient s’adonner à l’art de la narration visuelle.

« Je me revois allongé sur le parquet de mon salon, occupé à monter une vidéo sur mon PowerBook, ce qui était impossible auparavant. Premiere a été le premier logiciel de montage non-linéaire véritablement abordable et accessible à tous », se souvient Dave Helmly, l’un des premiers employés embauchés par Adobe, qui fait toujours partie de l’équipe vidéo de l’éditeur.

En 1994, Premiere 4.0 s’impose comme la première version à offrir une qualité broadcast en mode plein écran, avec 60 i/s. Dès 1996, la version 4.2 sous Windows offre la possibilité de travailler avec un format d’image 4K, employé dans des applications de signalétique digitale. À titre de comparaison, Premiere Pro CC permet aujourd’hui de manipuler des fichiers de 16 000 x 10 000 pixels. Aux prévisualisations RAM introduites en 1998, succède un outil de mixage audio en 2001. En 2003, l’application est entièrement réécrite. Rebaptisée Adobe Premiere Pro, elle connaît un nouveau départ, avec sa nouvelle application Adobe Media Encoder.

En 2006, Premiere Pro s’intègre avec Adobe After Effects grâce à la technologie Dynamic Link. Les allers-retours entre les deux applications sont ainsi facilités, tandis que les éléments peuvent être enrichis d’animations ou d’effets spéciaux. Les utilisateurs disposent alors d’un environnement de montage et de production d’animations et d’effets spéciaux parfaitement connecté.

« Seul Premiere Pro permet de conjuguer les deux disciplines que sont le montage et la création multicalques pour en faire un moment unique de production artistique », affirme Flavio Kumpah, artiste multidisciplinaire et l’un des premiers adeptes du montage dans Premiere (version 4.0).

En 2011, Adobe se détourne de la commercialisation du logiciel en coffret au profit d’Adobe Creative Cloud. Ce changement s’accompagne de mises à jour plus fréquentes et d’une réelle volonté de renforcer l’intégration des applications et services, de simplifier les workflows et de favoriser la collaboration entre les équipes de création. C’est ainsi qu’apparaissent les bibliothèques CC et bibliothèques de ressources partagées, la fonction de publication vers plusieurs destinations, le panneau Couleur Lumetri, de nouveaux outils de suivi et de masquage très performants, le service Adobe Stock, le montage de médias de réalité virtuelle dans des projets 360°, etc.

Du grand écran à la réalité virtuelle en passant par les smartphones, Premiere Pro continue aujourd’hui de favoriser l’éclosion de nouvelles formes de narration parmi les vidéastes en tous genres.

 

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