Déjà 3000 vidéos de 3 min en moyenne sont en ligne sur son site, un fonds qui grossit chaque année d’une centaine de films produits par l’office. Alors que leur format est plutôt uniforme (« Une très grosse partie est du témoignage. C’est ce qui marche le mieux ! »), leur production suit des règles très précises. Carole Saulay revendique, arguments à l’appui, une logique entre le mode de production (externalisé ou internalisé) et le sujet (les métiers ou les formations). Cela, avant de mettre en avant les mérites de la coproduction qui lui donne accès à un autre périmètre. « Les autres nous aident à transgresser d’une manière raisonnable, à être un peu plus light, attractifs, tout en étant restants sérieux sur le fond ».
Si le vecteur principal de l’office demeure son site web avec 50 millions de visites et 7 millions de vidéos vues par an, d’autres canaux existent, en particulier Onisep TV, les plates-formes partenaires et, dans une moindre mesure, les réseaux sociaux où le bât blesse quelque peu… « Nous ne sommes pas très en avance sur ce sujet-là pour une raison propre à notre positionnement institutionnel, les réseaux sociaux posent des problèmes de modération, de volatilité de l’information, pas faciles à gérer, sur lesquels nous devons progresser ».
Ce développement « pour être meilleurs » s’accompagne d’un autre projet : « atteindre des médias télé afin de toucher les enfants, les familles. » L’office a ainsi conclu un partenariat avec la chaîne Gulli : « On nous demande de plus en plus d’étendre notre cible aux jeunes enfants ».
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