Sandra Paugam : « L’idée était de voyager dans une œuvre d’art. Je viens du documentaire, j’ai l’habitude d’un récit linéaire avec des images imposées. Là c’était l’occasion de trouver un nouveau moyen d’appréhender l’œuvre d’art. J’ai donc choisi cette œuvre de Munch qui est un des précurseurs de l’expressionnisme. C’est un mouvement qui permettait de mieux ressentir les émotions. La réalité virtuelle était vraiment le meilleur moyen pour pouvoir faire ressentir à l’utilisateur les émotions qui pouvaient éventuellement s’offrir à lui. Cela, c’était l’idée. Après, il a fallu qu’on trouve comment faire ressentir ses émotions. Je trouvais que c’était un très gros challenge de se mesurer à Munch ! »
Charles Ayats : « Nous avons en effet essayé de questionner l’expressionnisme et de le placer dans les possibilités qu’offrent le medium de la réalité virtuelle. Il y avait tout ce parcours utilisateur, ce design, cette expérience à essayer de concevoir en réfléchissant à comment l’utilisateur allait ressentir les interactions proposées et vivre l’expérience… »
Les deux réalisateurs reviennent dans leur interview sur la notion d’interactivité et réinterrogent la place de l’œuvre d’art dans les musées…
SI VOUS SOUHAITEZ CRIER… REGARDEZ L’INTERVIEW VIDEO !