L’entreprise toulousaine Stop and Go Production conçoit et fabrique ses propres cars-régies. © DR
Ce tournoi 2022, qui marquait le onzième anniversaire du format 3×3 utilisé pour les masters, totalisait douze événements à travers le monde. En France, sur la première édition de l’événement Paris Masters, c’est l’entreprise toulousaine Stop and Go Production qui s’est chargée de la production au Carreau du Temple.
Entièrement conçu en interne et construit en seulement six mois, le car-régie Stop and Go utilisé peut accueillir jusqu’à quatre techniciens et dispose d’un workflow de production hybride 4K IP et SDI… « Nous voulions un workflow évolutif de nouvelle génération qui nous permettrait de nous développer sur de nouveaux marchés tels que les festivals, les concerts et les productions théâtrales », souligne Olivier Gouze, directeur des productions et des moyens techniques de Stop and Go Production.
Au cœur du workflow se trouvaient un Atem Constellation 8K et un Atem 2 M/E Advanced Panel pour le contrôle matériel… « Nous sommes des fans de longue date des mélangeurs Atem et nous avons décidé, dès le début de la phase de conception, que le Constellation 8K couvrirait la vaste majorité de nos besoins », explique Olivier Gouze avant de poursuivre : « Aucun autre produit sur le marché ne s’approche de ce type de rapport qualité-prix. Avec l’interface utilisateur et le contrôle matériel qui l’accompagne, le mélangeur de production est très simple à utiliser. De plus, comme il est facile d’apprendre à s’en servir, la formation de nos équipes est très rapide ! »
Avec ce FIBA 3×3 World Tour Paris, Stop and Go déployait le car-régie pour une production sportive sur le sol national pour la première fois… « Nous disposions d’une configuration de neuf caméras pour nous assurer que chaque mouvement puisse être capturé. Nous avons beaucoup utilisé les ralentis avec un serveur EVS, à la fois dans le mixage du programme et sur site », détaille-t-il.
« La FIBA nous a notamment demandé des séquences au ralenti pour les concours de slam dunk. Le public et le jury comptent beaucoup sur le replay pour revivre ces séquences ultra spectaculaires », souligne OIivier Gouze.
Le programme en direct issu du mélangeur a été passé dans un encodeur. Puis, il a été diffusé sur la chaîne YouTube de la FIBA en 1080p et regardé par des milliers de personnes. « Nous pouvions également utiliser des sorties SDI supplémentaires sur l’Atem pour alimenter les écrans géants sur site, que ce soit pour un angle de caméra dédié ou un ralenti », retrace le directeur des productions.
« La FIBA a été ravie des résultats de la collaboration de cette année, et nous reviendrons l’année prochaine pour filmer à nouveau cet événement en continuant à nous appuyer sur du matériel Blackmagic Design dans notre workflow de production extérieure », conclut Olivier Gouze.
Article paru pour la première fois dans Sonovision #30, p. 72-73
