Equidia a modernisé ses outils de production et infrastructures pour ses hippodromes français. © DREquidia, qui souhaitait entre autres passer de la SD analogique à la HD, a entrepris la modernisation de ses outils de production vidéo et infrastructures broadcast pour ses hippodromes français. La chaîne de télévision thématique française dédiée aux courses hippiques a confié à la Fédération des courses hippiques Anjou-Maine Centre-Ouest (AMCO) la responsabilité de concevoir et construire une régie mobile intégrant un mélangeur Atem 2 M/E Production Studio 4K, un HyperDeck Studio Mini avec, pour la captation, des Ursa Broadcast.
« Ce passage de l’analogique à la HD a été long et complexe. Nous y travaillons depuis plusieurs années et nous sommes heureux d’avoir enfin franchi avec succès cette première étape », commente le PDG d’Anjou-Image, Pierre-Yves Maillet avant d’ajouter : « Le workflow Blackmagic Design s’est révélé être le plus adapté, tant en termes de prix que de qualité. »
Philippe Foucher, directeur de la Fédération AMCO (Fédération Régionale des couses Anjou-Maine Centre-Ouest), explique : « Nous offrons un support technique à trente-trois hippodromes. Cette mise à niveau nous a permis d’étendre notre couverture des courses en matière de besoins vidéo. Anjou-Image a en effet conçu pour nous une régie mobile autour des équipements Blackmagic Design, ce qui nous offre la possibilité d’offrir des services de qualité à nos hippodromes où sont produits environ 250 jours de tournage par an. »
Avec cette nouvelle régie mobile modulaire, Equidia peut en bout de chaîne proposer à son audience des courses en streaming accessibles en ligne ainsi que sur l’application mobile.
Des Blackmagic Micro Studio Camera 4K ont par ailleurs été déployées sur la ligne de départ pour que les commissaires et l’équipe de production puissent revoir les moments clés au ralenti. Tous les signaux vidéo en direct sont acheminés et enregistrés grâce aux enregistreurs HyperDeck Studio Mini.
« Les commissaires regardent régulièrement certaines actions au ralenti, que ce soit pour contrôler le rythme des courses de trot ou pour analyser les changements de ligne soudains à l’arrivée d’une course de galop, notamment. En raison des mesures sanitaires imposées pendant la pandémie, le personnel n’est plus autorisé à être sur la piste et le fait de pouvoir revoir les actions depuis la régie mobile représente un atout considérable pour l’organisation », explique Pierre-Yves Maillet.
« Le déploiement de ces premières régies mobiles ouvre la voie à un déploiement national pour que tout le monde puisse enfin regarder les courses hippiques françaises gratuitement et en haute définition », conclut Philippe Foucher.
Article paru pour la première fois dans Sonovision #23, p. 82-83. Abonnez-vous à Sonovision (4 numéros/an + 1 Hors-Série) pour accéder à nos articles dans leur totalité dès la sortie du magazine.
